Le premier conseil est de parler un à avocat. Toujours. Car l’avocat n’est pas seulement un professionnel qui connaît la loi, mais un entrepreneur qui connaît les défis du marché français.
Me Higor DE OLIVEIRA
Lozen Avocats a tout fraîchement inauguré son Desk Brésil à Lyon, un réseau composé de professionnels du droit français et brésilien, en mesure de répondre à toutes les problématiques que peuvent rencontrer les ressortissants brésiliens résidant en France, et non seulement en lien avec leur droit au séjour.
Grâce à notre pôle en droit de la famille et à nos avocats brésiliens partenaires (droit des affaires, droit commercial, droit des successions, droit fiscal, etc…), nous sommes en mesure de proposer une offre juridique complète.
Le Desk Brésil est aussi une opportunité pour nous, avocats, de prendre du recul et de sortir de notre quotidien en collaborant avec des avocats étrangers pour comprendre comment cela fonctionne ailleurs.
Higor DE OLIVEIRA, avocat associé du cabinet CC LAW EUROPE à Lyon est l’un des premiers avocats partenaires de Lozen Avocats et membre actif de notre Desk Brésil.
Trilingue et multiculturel, dû à son origine brésilienne, à sa double nationalité brésilienne et italienne et à son parcours en France et à l’étranger, Me DE OLIVEIRA et son cabinet CC LAW EUROPE sont nos partenaires privilégiés pour les questions relevant du droit des affaires et des sociétés.
Nous sommes heureux de vous le présenter (et le remercions d’avoir pris le temps de répondre à nos questions) !
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel et des différentes expériences juridiques que vous avez acquises au Brésil, en France, en Italie et au Portugal ?
J’ai fait mes études de droit au Brésil, où le parcours est un peu différent du parcours académique français, puisque la licence n’est obtenue qu’à la fin de 5 ans d’études.
J’ai passé les examens de la OAB, qu’est l’Ordre des avocats du Brésil et démarré ma vie professionnelle très rapidement, au sein d’un cabinet d’affaires dans l’état de São Paulo, ce qui m’a permis d’exercer aussi au Portugal.
Plus tard, j’ai créé le cabinet CC LAW EUROPE à Lyon en avril 2016.
Aujourd’hui j’exerce le droit en France, après 7 ans d’expérience en droit des affaires et un master 2 à l’Université de Lyon III, et je suis également avocat en Italie et au Portugal.
Comment votre formation trilingue et multiculturelle vous a-t-elle aidé à conseiller des entreprises françaises et étrangères dans des domaines tels que la création d’entreprise, les baux commerciaux, les partenariats d’affaires et la résolution de litiges ?
Le fait de parler couramment le portugais, l’italien et le français me permet très souvent de pouvoir comprendre les besoins des entreprises brésiliennes, portugaises et italiennes sur le marché français, puisque la langue est un élément culturel très important et avec lequel nous pouvons créer des liens entre les ordres juridiques de chaque pays.
Quels sont les avantages de travailler en partenariat avec le cabinet LOZEN AVOCATS et de collaborer avec une équipe pluridisciplinaire ?
LOZEN AVOCATS est un cabinet à taille humaine, doté d’une équipe hautement qualifiée et à l’écoute.
Ce partenariat complète mon offre de services aux entreprises étrangères notamment en matière de mobilité internationale.
Pouvez-vous partager avec nous une expérience mémorable ou un cas particulièrement intéressant sur lequel vous avez travaillé récemment ?
Chaque dossier est unique, et je pourrai vous citer des nombreuses expériences mémorables.
Dans mon activité, je suis souvent présent lors du montage des projets d’implantation de filiales d’entreprises étrangères en France.
Chaque nouveau projet anime fortement l’esprit.
Comment gérez-vous les défis et les différences culturelles lors de vos collaborations avec des clients français et étrangers ?
Avec naturalité et spontanéité.
Au fil des années on assimile les cultures, c’est qu’est formidable.
Quelles sont les principales problématiques auxquelles vous êtes confrontées faisant intervenir le droit des étrangers ou le droit de la famille ?
En droit des étrangers, c’est surtout le timing. Les besoins des clients ne peuvent pas attendre, alors que les procédures sont lentes et les étapes à accomplir, souvent nombreuses.
En droit de la famille, c’est notamment le côté émotionnel, car la matière touche directement les enjeux individuels.
Comment le réseau trilingue dont vous disposez contribue-t-il à répondre aux besoins de vos clients avec excellence et réactivité ?
Le réseau est fondamental, car les entreprises étrangères ont des besoins qui vont bien au-delà du juridique.
C’est pour cette raison qu’il est essentiel de pouvoir compter sur les partenaires extérieurs qui parlent la langue du client.
En tant qu’avocat franco-brésilien, quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui cherchent à s’implanter en France ou à développer des partenariats internationaux ?
Le premier conseil est de parler un à avocat. Toujours. Car l’avocat n’est pas seulement un professionnel qui connaît la loi, mais un entrepreneur qui connaît les défis du marché français.
Je conseille souvent à mes clients de se donner du temps, même si le temps, pour eux, signifie de l’argent.
Mais le temps est important, pour bien structurer un projet d’entreprise.
Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre pratique juridique et dans le fait d’aider vos clients à mener leurs affaires en toute sérénité ?
Ce qui me passionne le plus c’est de participer à l’ouverture d’une entreprise, qui va générer des emplois, qui va participer à collectivité, créer de la richesse sur les territoires et intégrer in cycle vertueux.
En dehors de votre travail d’avocat, quelles sont vos passions et vos intérêts personnels ?
J’ai une passion pour la Formule 1.
Je ne peux pas conduire une monoplace en circuit, mais c’est passionnant de suivre les courses.
J’adore le sport en général et la musique classique.